Publication du journal « Vers la Victoire »


Les témoignages recueillis pour constituer les dossiers de statut permettent de se faire une idée de la manière donc le journal, fondé par Alfred Steux, était conçu, publié et distribué.

Témoignage de Lucien DE TREMMERIE

Lucien DE TREMMERIE déclare, le 5/3/1949, qu’il connaissait Alfred depuis son enfance et qu’il avait formé le Groupe de Rassemblement des Jeunes pour la Fédération de Mouscron. Pour rédiger le journal, Alfred rassemblait les tracts, Lucien préparait les Stencils et Alfred les passait à la machine pour les reproduire. Son témoignage rapporte une descente de gendarmerie au domicile d’Alfred et Louiza, le 1er janvier 194[3]. Ce fait est également connu dans la famille, la date correcte étant le 30 décembre 1942, et est raconté ici.

Témoignage de Jules Vandenberghe

Jules Vandenberghe témoigne également de l’activité d’impression et indique avoir assisté au transport de machines à imprimer des journaux clandestins, notamment depuis chez André Volcke à Herseaux jusqu’au domicile d’Alfred Steux

Témoignages divers

Livre de F. Maerten

Dans le livre « La résistance dans la région mouscronnoise pendant la seconde guerre mondiale, mai 1940 – septembre 1944 », F. Maerten relate comment fonctionnait la presse clandestine pendant la guerre. Notamment « Vers la Victoire », à Dottignies, pour lequel Alfred Steux jouait un rôle de base. Pour la distribution, ses frères Jules et Georges sont également mentionnés ainsi que leur père Gustave Steux. Le livre mentionne également le déménagement du matériel d’impression, à la date du 30 décembre 1942.

Blog de Pierre Bachy

Dans son blog, Pierre Bachy écrit la même chose :

« Le journal clandestin « Vers la Victoire » (…) fut fondé vers juin 1941. A la base de celui-ci se trouvait Alfred STEUX, de Dottignies, incontestable chef du groupe malgré son jeune âge. Il put toutefois compter sur toute une équipe de rédacteurs et de distributeurs. Parmi les principaux rédacteurs se distinguèrent principalement Henri Lecroart, de tendance communiste, Lucien Detremmerie, socialiste et Roger Vanschoorisse, catholique. Avec Alfred Steux comme libéral, le comité R.N.J. de Dottignies réalisait ainsi parfaitement à son échelle l’unité de la résistance. »