Parrainages
Pour les actes de bravoures de leur(s) parent(s), de nombreux orphelins de guerre ont été parrainés par des personnalités, des associations, etc.
Claude Steux a ainsi été parrainé par tout un régiment, le deuxième Régiment d’Artillerie (2A), qui était caserné à Tirlemont. Cela s’est fait officiellement lors de la Fête Nationale du 21 juillet 1946 où, en échange de ce parrainage, la ville de Tirlemont a remis des trompettes au 2A.
Le lendemain, habillé cette fois d’un costume militaire kaki, dans une voiture à pédales décorée aux signes du 2A, il est entré dans la caserne pour se diriger jusqu’à la salle des fêtes où sur une estrade, face à tout le régiment, il a tenu son premier discours en flamand.
Il ne se souvient que de la première et de la dernière phrase :
« Lieve Peeters, ik ben zeer blei u allen te zien » … « Leve België, leve het 2A »
Peu après, ce régiment est parti en Allemagne, à Delbrück, Euskirchen, Siegen… Et c’est lors du casernement à Euskirchen qu’en 1951 (de sa mémoire d’enfant) le nom « Claude Steux » a été donné à une école pour enfants de militaires belges en Allemagne.
Cet autre document témoigne de la manière dont les orphelins de guerre étaient aidés. Il s’agit d’une lettre adresse à Monique Steux, en mai 1955, donc probablement à l’occasion de sa profession de foi.
Carte d’ayant droit après la guerre
Après la guerre, les familles des prisonniers politiques recevaient une carte d’« ayant droit » leur permettant de bénéficier d’avantages liés au statut du prisonnier politique.